Dans les récentes discussions sur la justice de genre, les réseaux féministes transnationaux pour faciliter la "solidarité transfrontalière" prennent une place importante. Face à une interdépendance mondiale croissante, cet intérêt témoigne d'un espoir pour qu'un mouvement citoyen transnational puisse générer une coopération internationale accrue contre la violence de genre et pour l'égalité des sexes.

Si Nikita Dhawan soutient dans sa conférence que de nouveaux modes d'agentivité collective peuvent émerger sur base de cette vulnérabilité sexuée, la "sororité mondiale" peut également servir les tactiques de l'autorité néolibérale. Sa conférence aborde de manière critique les promesses et les limites de la justice mondiale en matière de genre dans une perspective postcoloniale.