C’est dans ce cadre que L’Art Rue a lancé de nombreuses initiatives pour donner aux jeunes la possibilité de s’exprimer et de formaliser ce qu’ils ressentent par la mise en place d’un processus artistique participatif et collaboratif. L’Art Rue a favorisé le dialogue entre les jeunes issus de quartiers en conflit et a éveillé des vocations professionnelles en les initiant aux métiers des Arts.

Ainsi, les jeunes bénéficiaires qui ont participé aux résidences artistiques de Serge Aimé Coulibaly et qui ont été les acteurs de l’œuvre présentée au public lors de la dernière session du Festival d’Art dans la Cité Dream City, ont vu des changements significatifs modifier les rapports qu’ils entretiennent entre eux, à savoir : dépasser les cloisonnements territoriaux et l’appartenance viscérale aux quartiers de la Médina et leurs conséquences sur leur sociabilité.

RASCAL, la résidence artistique de Thomas Egoumenides s’inscrit dans la continuité de cette démarche, en introduisant une nouvelle dimension du changement : l’art comme facteur de changement de la « matière déchet » en premier lieu, mais également et en second lieu, comme facteur de changement social par la création d’une cohésion dans le quartier et par la mobilisation de la communauté de la Médina pour une cause commune: la transformation de la matière.