La chorégraphie de Radouan Mriziga considère le désert non pas comme un vide mais comme une géographie de la sagesse, exigeant humilité et réciprocité au lieu de domination.  L’œuvre explore les rythmes, les écologies et les systèmes de connaissance du désert, ancrés par des symboles comme le cadran solaire—mesurant le temps à travers la lumière, l'ombre et la terre. S'appuyant sur les artisanats, la musique et les pratiques incarnées des cultures désertiques, il explore l'harmonie et l'interconnexion, montrant comment le désert enseigne l'abondance à travers son vaste silence. 

La pratique collaborative de Mriziga entrelace rythme, texte, mouvement et son dans une polyphonie de perspectives. Comme les textures superposées du désert, la performance résiste à la singularité, offrant une complexité sensorielle et intellectuelle. Magec / the Desert invite le public à faire une pause et à s’engager avec l’intelligence de la nature, en ouvrant un espace de réflexion et en revenant à l’élémentaire.