Tarek Abou El Fetouh
Tarek Abou El Fetouh est curateur indépendant. Il vit et travaille à Bruxelles. Depuis le début des années 2000, il développe des projets à la croisée de l’art contemporain, de la performance et des formes expérimentales, dans une logique de circulation, de dialogue et d’ancrage régional.
Parmi ses projets récents : l’exposition « Abdullah Al Saadi : Sites for Memory… Sites for Forgetting » pour le Pavillon national des Émirats arabes unis à la 60e Biennale de Venise (2024), ainsi que « Taïf El Khayal », exposition personnelle de William Kentridge à la Sharjah Art Foundation (2024). Il a également conçu le Programme d’art visuel dans l’espace public pour l’Expo 2020 à Dubaï (2019–2021), et le programme Durub Al Tawaya, une série annuelle de performances présentée dans le cadre d’Abu Dhabi Art (2013–2018).
Tarek Abou El Fetouh a été commissaire de plusieurs expositions majeures, parmi lesquelles Rituals of Signs and Metamorphoses (2018) et Captive of Love (2017) au Red Brick Art Museum à Pékin, Time is Out of Joint à la Sharjah Art Foundation et à l’Asia Culture Center à Gwangju (2016), ou encore Lest the Two Seas Meet au Museum of Modern Art de Varsovie (2015). Il a également été commissaire de Home Works 6 à Ashkal Alwan, Beyrouth (2013), et du 9e Biennale de Sharjah (2009).
Entre 2021 et 2024, il occupe le poste de curateur principal et directeur du département des arts de la scène à la Sharjah Art Foundation. Il est également le fondateur du festival Meeting Points for Contemporary Arts (MP), un projet pluridisciplinaire initié en 2003, dont il a assuré le commissariat des quatre premières éditions. Il co-dirige ensuite les éditions 5 à 7 aux côtés de figures telles que Frie Leysen, Okwui Enwezor et le collectif WHW (Zagreb).
Tarek Abou El Fetouh est enfin le fondateur de Mophradat (anciennement YATF – Young Arab Theatre Fund), une structure indépendante basée à Bruxelles, qui imagine de nouvelles formes de soutien à la création artistique dans le monde arabe, en misant sur l’expérimentation, la coproduction, la mobilité et la pensée critique.