K OFF Gabès Cinéma Fen x Dream City
30 sept. de 14h à 18h
1er oct. de 10h à 18h
2 oct. de 10h à 18h
3 oct. de 10h à 18h
4 oct. de 10h à 18h
5 oct. de 10h à 18h
6 oct. de 10h à 18h
7 oct. de 10h à 18h
8 oct. de 10h à 18h
9 oct. de 10h à 18h
Auberge Zitouna
En 2021 et 2022 la carte blanche du K-OFF du Gabès Cinéma Fen était donnée à Kenza Jemmali et Salma Kossemtini.
Gabès Cinéma Fen en collaboration avec Dream City
Gabès Cinéma Fen est un festival annuel dédié à l’image en mouvement qui prend place à Gabès une oasis maritime du Sud-Est de la Tunisie.
Le festival dont la programmation intègre Cinéma, Art vidéo et Réalité Virtuelle, veut offrir une place de choix à la jeune création artistique tunisienne.
K Off, lancée en 2021, est la section d'art vidéo du festival Gabes Cinema Fen. Chaque année, un commissaire a carte blanche pour présenter des artistes utilisant l'image en mouvement comme médium. En 2021 et 2022 la carte blanche était donnée à Kenza Jemmali et Salma Kossemtini.
Cette année, K OFF s'exporte à Dream City, dans la médina de Tunis.
Fusionnant la première et la deuxième édition, présentées en 2021 et 2022, K OFF x Dream City présente le travail de huit jeunes artistes tunisiens et représente un encouragement à une véritable pluralité de perspectives et d'approches. Il prend comme point d'ancrage ces artistes, leurs pratiques individuelles et met en valeur l'émergence d'une scène artistique où la réalité, et l'expérience de chaque artiste est l'inspiration.
Programmation vidéos du K OFF x Dream City
Auberge Zitouna du 30 sept. de 14h à 18h et du 9 oct. 2022 en boucle de 10h à 18h
>> Ahmed Ben Nessib, Ekart, 9 min., 2018
Une femme tente de se voir telle qu'elle est.
>> Achref Bettaieb, Phonétique, 2 min.50, 2022
La chenille a dit à l'oiseau :
"Ceux qui resteront dans les parages pour assister à ma transformation,
pourraient le faire à n'importe quel moment et d'innombrables façons.
Je ne peux pas leur dire comment y faire face,
mais laissez-moi vous rappeler qu'il faut guérir,
sortir du cocon et atteindre le ciel.
Si seulement ils savaient, que je ne peux le faire qu'une fois dans ma vie."
>> Nada Chamli, Heirloom, 12 min. 42, 2022
Autrefois brûlées sur des bûchers des places publics, les femmes qui n’obéissaient pas aux normes étaient accusées de pratiquer la sorcellerie. Un préjugé lugubre est porté sur ce qu’on appelait "sorcières", faisant l’objet d’une épithète discriminatoire.
Heirloom –سَعِيرْ est un essai audiovisuel qui traite de la figure de la sorcière en tant qu'identité sociale et vision mystique et spirituelle.
>> Ghassen Chraifa, Tout ce qui restera, 6 min. 10, 2022
Quand le ravage arrive sur un tapis déroulé au départ pour accueillir la prospérité, le brouillard enveloppe le soleil et les ténèbres ombragent le ciel... Quand la mort galope, s’infiltre dans les recoins de la ville et ligote toute vie… Dévastation s’installe... Et Agonie s’invite...
Tout ce qui restera est un archivage de l’avenir d’une ville résignée à disparaitre avant même le commencement... Une immersion dans un parcours agile et ferme vers la fatalité alors que la finalité souhaitée était le réconfort... C’est une documentation de l'ironie d’un sort qui transforme le soupir de l'aisance en trépas…
>> Syrine Eloued, MOON, 8 min. 32, 2021
Pour passer une année à la résidence de recherche et création du Centre des arts vivants de Radès, j’ai trouvé impossible de laisser derrière moi mes journaux intimes écrits depuis plus de 12 ans. Je les ai donc amenés avec moi avec l’intention de les brûler.
Durant la retraite, il m’était difficile de les brûler sans y penser et j’ai pris le temps de les regarder, de les rouvrir, de visiter le passé et de laisser le temps faire défiler les pages.
Filmer ce geste fut comme écrire un autre journal en vidéo, dans lequel je questionnais les images, les mots, le temps qui passe.
>> Rim Harrabi, Y.Y.Y, 4 min.20, 2022
Le temps se dilate, les gestes s'effacent dans l'espace, tout est en métamorphose constante, comme dans un souvenir lointain qui cherche à se reconstituer.
>> Wafa Lazhari, Sous la poussière, 6 min. 2022, installation vidéo
Une femme retourne à la terre où est né et enterré son mari.
>> Toxic Club, De la sous-planète à la quiétude, série de vidéos sur plusieurs écrans, 2021
Toxic club rend compte d’une génération trouvant refuge dans des univers radicaux logés dans le son et l’image extrêmes. Leur univers émerge d’espaces sporadiques, ils filment, simplement avec un téléphone, une image libre de forme et sans tabou. Ils représentent l'extrême violence de la frustration que ressent la nouvelle génération tunisienne. Telle qu’ils la perçoivent triste, à la fois rebelle avec des images exaltées, ils concilient les antipodes disproportionnés d’une nouvelle scène underground.