Installation vidéos
Une installation de 5 vidéos, mettant en exergue des créations qui interrogent la mémoire, l'identité et les interactions interculturelles, par Jumana Manna, Michael Rakowitz et Manthia Diawara.
- Projection de la vidéo de Michael Rakowitz & Robert Chase Heishman
I'm good at love, I'm good at hate, it's in between I freeze (2023) prend la forme d'une vidéo filmée à l'Alhambra Palace Hotel de Ramallah, en Palestine. Le projet retrace le contexte historique et les conséquences d'un concert qui n'a jamais eu lieu. En 2009, Leonard Cohen devait se produire en Israël. En raison de la pression croissante exercée par des voix pro-palestiniennes pour dissuader Cohen de se produire en Israël, un événement parallèle a été organisé en Palestine. Au milieu des protestations et des affirmations selon lesquelles ce dernier concert n'était qu'une démonstration symbolique de solidarité et une tentative creuse d'apaiser les manifestants, le concert a été boycotté et finalement annulé. Cette histoire illustre la lutte personnelle de Cohen avec l'art et la politique, les histoires culturelles de la Palestine et d'Israël, et les dilemmes éthiques auxquels sont confrontés les artistes dans les conditions d'un boycott.
Talk avec Michael Rakowitz, le 20 septembre à 17h30 au Restaurant de La Commune.
- Projection de trois films de Manthia Diawara
EDOUARD GLISSANT: One World in Relation
En 2009, Manthia Diawara a suivi avec sa caméra Édouard Glissant dans une traversée de l'Atlantique. Cette méditation poétique s'est poursuivie en Martinique, la terre natale d'Édouard Glissant. Ces voyages ont donné lieu à une biographie intellectuelle dans laquelle Glissant développe sa théorie de la Relation et le concept de "Tout-monde".
ANGELA DAVIS: A World of Greater Freedom
Angela Davis : A World of Greater Freedom se penche sur la vie et l'œuvre de l'activiste nord-américaine Angela Davis. Il ne s’agit pas d’une biographie. La caméra de Manthia Diawara suit Angela Davis alors qu'elle se promène dans une forêt de séquoias géants, travaille dans son jardin ou promène son chien, tout en réfléchissant à une myriade de questions fondamentales comme la liberté, la résistance, la rébellion, refaire notre monde, la pensée noire radicale, la musique, l’(inter)-nationalisme, le féminisme (du Sud)…
NEGRITUDE: A Dialogue Between Wole Soyinka and Senghor
Sur la base d'archives, Manthia Diawara organise un dialogue imaginaire entre Léopold Senghor, l'un des fondateurs du concept de Négritude, et Wole Soyinka, écrivain nigérian lauréat du prix Nobel de littérature. L’artiste dit de son film qu’il " interroge l'actualité du concept de Négritude, à l'encontre de ses nombreux détracteurs, non seulement pour les mouvements de décolonisation et d'indépendance des années 1950 et 1960, mais aussi pour comprendre les scènes artistiques et politiques contemporaines du nationalisme, de l'intolérance religieuse, du multiculturalisme, de l'exode des Africains et d'autres populations du Sud, et des politiques migratoires xénophobes de l’Occident ».
- Projection d'une vidéo de Jumana Manaa et Sille Storihle
The Goodness Regime (21 mins, 2013) est un documentaire expérimental écrit et réalisé en collaboration par les artistes Jumana Manna et Sille Storihle. Avec l'aide d'un groupe d'enfants, le film étudie les fondements de l'idéologie et de l'image de soi de la Norvège moderne - des croisades, en passant par les aventures de Fridtjof Nansen et le traumatisme de l'occupation en temps de guerre, jusqu'au théâtre diplomatique des accords de paix d'Oslo. The Goodness Regime a été tourné en Norvège et en Palestine, et combine les performances des enfants avec des enregistrements sonores d'archives, notamment le discours du président américain Bill Clinton lors de la signature des accords d'Oslo, et le discours du Premier ministre Kjell Magne Bondevik au peuple norvégien à l'occasion du Nouvel An 2000. Le film tente de capturer l'appareil qui perpétue l'image de la Norvège en tant que nation pacifique et absout la nation des structures de pouvoir qu'elle soutient. The Goodness Regime a été présenté pour la première fois au Kunsthall Oslo exactement vingt ans après la conclusion et la signature de l'accord d'Oslo par Israël et l'OLP en août et septembre 1993, et a depuis été montré dans un certain nombre d'expositions et de festivals dans le monde entier.
Informations pratiques
Festival d'Automne - Aubervilliers
Le 20 septembre 2024 à 15h30
du 23 au 28 septembre 2024 à 13h
Talk avec Michael Rakowitz, le 20 septembre à 17h30
Durée
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- Edouard Glissant: One World in Relation, Manthia Diawara - 50 min
- Negritude: A Dialogue Between Wole Soyinka and Senghor, Manthia Diawara - 59 min
- Angela Davis: A World of Greater Freedom, Manthia Diawara - 77 min
- The Goodness Regime, Jumana Manna et Sille Storihle - 21 minu
Informations prix
Entrée libre.
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