L’artiste et cinéaste palestinienne Basma al-Sharif explore les cycles de l’histoire politique et des conflits. À travers des films et des installations qui voyagent dans le temps — entre passé et présent, entre lieux concrets et imaginaires — elle interroge l’héritage du colonialisme à travers des œuvres immersives, satiriques et poétiques. 

Elle obtient un master en arts visuels à l’Université de l’Illinois à Chicago en 2007. Elle est ensuite résidente à la Fondazione Antonio Ratti (2009), au Pavillon Neuflize OBC du Palais de Tokyo (2014–2015), puis boursière du Berlin Artistic Research Grant Programme (2022–2023). Elle reçoit plusieurs prix et distinctions : prix du jury à la Biennale de Sharjah (2009), bourse des arts visuels de la Fundación Botín (2010), commande du programme Consortium de Mophradat (2018), et est nommée pour le Prix Aware en 2024. 

Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions majeures, notamment au Centre Pompidou Metz, à De Appel, au Museum of the Art Institute of Chicago (série Ruttenberg), au MoMA (Modern Mondays), au CCA Glasgow, à SALT Galata, à la Biennale du Whitney Museum, au New Museum (exposition Here and Elsewhere), au Forum documentaire de Berlin et à Manifesta 8. 

Ses films ont été projetés dans de nombreux festivals internationaux, parmi lesquels Locarno, Berlin, Mar del Plata, Milan, Londres, Toronto, New York, Montréal et Yamagata. 

Basma al-Sharif vit à Berlin et est représentée par la Galerie Imane Farès à Paris.