Badinyaa Kumoo dévoile une nouvelle profondeur dans sa composition et témoigne du chemin parcouru depuis ses débuts, avec Fasiya, en 2011. Son premier album (qui signifie « Héritage paternel ») se plongeait dans sa tradition, interprétant de nombreux classiques du répertoire griot ainsi que certaines de ses propres compositions, mais dans Badinyaa Kumoo, traduit par « Paroles d'unité », elle s'intéresse aux thèmes les plus pertinents d'aujourd'hui. Badinyaa, contrairement à Fasiya, fait référence à la figure maternelle ; le lien étroit entre frères et sœurs, utilisé dans ce cas pour décrire l'unité plus large de l'humanité. Sona Jobarteh utilise la musique de cet album pour aborder des sujets essentiels et communiquer les messages qui lui sont les plus chers.

Sa devise étant « Fais-le toi-même », Sona Jobarteh a non seulement composé et interprété Badinyaa Kumoo, mais elle a également pris les rênes de la post-production de l'album, affinant minutieusement chaque morceau afin qu'il corresponde à sa vision. « Je voulais m'assurer que je pourrais réaliser un album qui non seulement représenterait ce que je fais, mais qui continuerait à vivre bien après moi », explique-t-elle. « C'est une contribution à la tradition et à la lignée dont je fais partie. »

Rejointe par un ensemble impressionnant d'artistes venant du monde entier, l'album a été enregistré dans des studios, des hôtels, des salons - et même via des sessions d'enregistrement en visioconférence pendant le pic de l'épidémie - entre New York, Paris, Dakar et, bien sûr, la Gambie.